« A La Chapelle Saint-Etienne, où l’on comptait avant la Révolution de nombreux tisserands, près d’un cinquième
de la population locale (et celles également de Saint-Paul-en-Gâtine et  de la Chapelle-Seguin) travaillait l’hiver
à la confection des balais.

Ils étaient généralement fabriqués par les femmes et les enfants.

Les hommes de leur côté allaient chercher la matière première, de la brande, dans les communes de
Noirterre, Saint-Porchaire et Amailloux.

Plus de trente chevaux étaient nécessaires pour le transport des balais – qui étaient le plus souvent utilisés
pour le nettoyage des bateaux et des aires de battage – vers les revendeurs des villes, celles, entr’autres
de Marans et de Fontenay-le-Comte ».

Maurice Poignat, in « Histoire des communes des Deux-Sèvres » – 1981

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